Patrimoine
Bellevigne-en-Layon et ses villages regorgent d’édifices religieux, de châteaux, demeures bourgeoises et bâtis historiques témoignant de l’activité riche des siècles passés et d’un héritage aujourd’hui entretenu avec passion par la commune . Les nombreuses balades qui parcourent nos territoires invitent à la découverte de ce patrimoine aux mille facettes.
Quelques mots d’histoire…
Château de la Girardière, Rablay-sur-Layon
Un détour aux abords du village permet d’admirer le château de La Girardière, de style Renaissance. Magnifiquement rénovée, cette propriété privée n’est visible que de la route conduisant à Chanzeaux.
Jadis, ce site était une métairie dépendant du château de Doua et appartenait à la famille de Brie-Serrant.
Marie-Anne de Brie, célibataire désirant vivre séparément de son frère, fit construire une maison de maître dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle.
A sa mort, sa nièce, Mme Duverdier de la Sorinière, de retour de Saint-Domingue (Haïti), s’y installe avec sa famille en 1802.
Ses quatre enfants vendent la demeure en 1817 à M. et Mme Victor Prieur. Elle est rebâtie en 1825. Les pavillons des bas-côtés sont construits vers 1848 sous la conduite de l’architecte Hodé.
Les héritiers de la famille Prieur y résident jusqu’à la deuxième moitié du XXème siècle. Charles Rocher, époux de Geneviève Prieur, maire de Rablay de 1937 à 1965, y exerce ses activités de médecin.
Le Château de la Touche, Faveraye-Mâchelles
De ce château, il ne reste, sur la commune de Faveraye, qu’un porche et des restes d’une tour de garde et des bâtiments. On peut suivre l’histoire de cette seigneurie appartenant à la famille d’Aubignés jusqu’en 1699. René d’Aubigné vend la seigneurie aux pénitentes d’Angers. Ensuite, c’est l’hopital d’Angers qui devint propriétaire. Le domaine fut vendu en 1855 et la maison seigneuriale fut détruite en 1859
Eglise Saint Pierre aux Liens de Faveraye
L’église Saint Pierre aux Liens de Faveraye est devenue simple chapelle par ordonnance du 6 mars 1851. Pendant plus de 45 ans, d’années en années ce vieil édifice n’étant plus utilisée se dégrade. Devant l’ampleur des dégâts causés par un très fort orage, une décision est prise : il faut détruire une grande partie de la nef. De nouveau, un membre de la famille demeurant dans le château de Chandoiseau, Monsieur Maurice de Soland, décide de sauver tout ce qui peut-être conservé. Il propose de prendre en charge les frais et le contrôle des travaux nécessaires. En 1898, une grande partie de la nef est détruite. Saint Pierre aux Liens disparaissait après près de neuf cents ans d’existence et connut ses heures glorieuses sous l’égide de trois diocèses, Poitiers, Maillezaie et Angers. Pour les habitants de la commune elle devient la chapelle St Louis, que l’on fêtait traditionnellement chaque année.
Chapelle du manoir de Mirebeau, Rablay-sur-Layon
Ancien fief de la châtellenie de Luigné, Mirebeau appartient à Erard Sahaladin en 1414. Le domaine va connaître de nombreux propriétaires dont l’un d’eux va l’enrichir d’une chapelle en 1700. Trente ans plus tard, cette propriété et le moulin de “Moque-souris” dépendant de cette seigneurie font l’objet de travaux importants.A la fin du XVIIIème siècle, le domaine appartient à Mélanie-Françoise Louet. Celle-ci ayant suivi l’armée Vendéenne, Catholique et Royale, est arrêtée et guillotinée au début de l’année 1794. Ses biens confisqués sont vendus comme Biens Nationaux à M. Jacob Dehas. En 1802, une partie des bâtiments incendiés est reconstruite. Seule une annexe de l’ancien logis subsiste. Le linteau d’une porte témoigne de son ancienneté.
source : https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/49-Maine-et-Loire/49256-Rablay-sur-Layon
Chapelle du Manoir Le Gué du Berge, Thouarcé
Ossian de la Réveillère-Lépaux se compose une propriété selon ses goûts italianisants et sa passion botaniste, sur le domaine d’un ancien prieuré dont il conserve la chapelle romane transformée en dépendance agricole. Il y accole une serre à deux niveaux. La demeure principale et la ferme du domaine sont édifiées en 1855 par l’architecte Edouard Moll, assisté de Gustave Tendron.