Espaces verts

Depuis le 1er janvier 2017, une nouvelle loi interdit l’usage des pesticides chimiques sur une grande partie des espaces ouverts au public. C’est une avancée importante pour la protection de la biodiversité et de la santé des populations. 

(Source : “Ma commune sans pesticide – Le guide des solutions”, réédition octobre 2018 portée par le Ministère de la transition écologique et solidaire.)

La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte prévoit que l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements, ainsi que les établissements publics ne peuvent utiliser ou faire utiliser des produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des espaces verts, des forêts, des voiries ou des promenades accessibles ou ouverts au public depuis le 1er janvier 2017, en dehors des exceptions prévues par la loi.

La loi en bref,

En 2017

  • interdiction des pesticides chimiques pour l’État, les collectivités locales et les établissements publics.
  • fin de la vente en libre service des pesticides chimiques pour les particuliers.

En 2019

  • interdiction des pesticides chimiques pour les particuliers.

Le passage au zéro pesticide est certes un défi, mais avant tout l’opportunité de proposer une nouvelle conception de la nature en ville, celle d’une matrice verte, riche de biodiversité et bénéfique à tous. Cette démarche se traduit au travers de la mise en place d’un ensemble d’actions allant de la conception écologique des espaces, au plan de gestion différenciée, en passant par le développement de solutions alternatives. 

Quelles solutions par exemple ?

  • veiller à la qualité agronomique des plantations afin de prévenir un déséquilibre qui entraînerait une sensibilité accrue aux bio-agresseurs,
  • privilégier l’utilisation de certaines espèces végétales régulatrices,
  • aménager des espaces permettant l’intégration et le développement d’une végétation spontanée.  

Qu’est ce que cela implique pour ma commune ?

  • Le passage au Zérophyto peut impliquer par exemple la création de jachères sauvages dans la ville avec une biodiversité riche créant le retour en ville d’insectes comme les abeilles, les papillons, les chenilles ou encore des nichées d’oiseaux. 
  • Le principe est de maintenir les bio-agresseurs, c’est à dire les organismes vivants qui attaquent les plantes cultivées, sous un seuil jugé acceptable. Les services techniques de Bellevigne-en-Layon pourront donc au besoin favoriser ou non selon les besoins la prolifération de coccinelles qui régulent naturellement la présence de pucerons.

Quels enjeux pour ma santé ?

  • Les usagers et les professionnels en charge de l’entretien des espaces verts, des routes, des voiries sont en contact direct ou indirect avec les pesticides. L’utilisation des pesticides en ville atteint également les populations au plus près, notamment les enfants, particulièrement sensibles à la toxicité des produits phytosanitaires.
  • Les risques d’exposition ponctuelle ou prolongée peuvent provoquer des intoxications aiguës ou chroniques, variables selon le profil toxicologique du produit utilisé et selon la nature des expositions et de leur intensité.
  • L’utilisation de pesticides professionnels dans les espaces verts ou sur les voiries, peut constituer une source importante de contamination des eaux.

Pour plus de renseignement, consulter le Guide du ministère téléchargeable ci-dessus ou sur le site